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Histoire de la batellerie

Histoire des Bateliers

De l’Auvergne à la Gironde, la Dordogne a connu, depuis la Gaule romaine, une activité marchande. Jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, le fleuve fut en effet la voie de communication privilégiée entre le haut-pays, producteur de bois ouvrés, le pays vigneron entre Bergerac et Libourne, et Bordeaux, métropole contrôlant la navigation maritime.
Avec leurs courpets, bateaux à fond plat pour affronter les rapides, les gabariers de la région d’Argentat descendaient des cargaisons de merrains et de carrassonnes, peaux et cuirs bruts destinés aux tanneries de la basse Dordogne, minerai de fer, charbon de bois et de terre, pierres et meules de moulins, sans oublier les fromages d’Auvergne et les châtaignes très prisées dans les ports du Bordelais. A Limeuil, confluent de la Dordogne et de la Vézère, on récupérait les productions des forges de haute vallée de la Vézère. A Couze, on chargeait les rames de papiers filigranés aux armes d’Amsterdam, ainsi que des sacs de grains de genièvre pour les liqueurs très appréciées par les Hollandais.
Les bateliers de la Moyenne Dordogne (Bergerac, Sainte-Foy, Castillon), acheminaient avec leurs coureaux, des cargaisons de vins, eaux de vie, froment et céréales vers les ports de Libourne, Blaye et Bordeaux.
A l’aide de la voile et de la marée jusqu’à Castillon, puis du halage pour le cours le plus haut de la Dordogne, les bateaux remontaient des produits agricoles et alimentaires, épicerie, huile, savon, poissons séchés et salés, denrées coloniales, sucre, café, quincaillerie, engrais, combustibles, minéraux et surtout des cargaisons entières de sel qui parvenaient jusqu’aux ports de Domme et de Souillac.

21 - Musee de la Dordogne bateliere

20 - Musee de la Dordogne bateliere

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11 - Interieur - Musee de la Dordogne bateliere

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