
Le bateau était muni d’une grande voile carrée et d’un long gouvernail recourbé.Ces gabares partaient de Sainte-Foy vers Libourne. Ces bateaux ont joué un rôle important dans l’exploitation de diverses richesses naturelles.

Ces bateaux à fond plat naviguaient uniquement à la descente. Arrivés à destination, ils étaient vendus sur place avec leur cargaison. L’équipage regagnait alors le haut pays à pied.


Un chaland allongé de 60 à 100 tonneaux avec cale pontée. (Un tonneau est équivalent de 1m2) Très utilisé de Bergerac à l’estuaire.
Un bateau de 25 à 50 tonneaux avec cale ouverte. Sa mâture pliable lui permettait de passer sous les ponts. De Libourne, il remontait vers Sainte-Foy et Bergerac, puis, en prenant le canal latéral à la Dordogne, parvenait à Mauzac. Il desservait ensuite les ports de Domme en Haute Dordogne, ou du Bugue sur la Vézère.
Bateau Vapeur

Le transport des voyageurs par la voie fluviale, ne fut qu’épisodique. On y pensa sérieusement lorsque furent construits les premiers bateaux à vapeur de la Dordogne.
Péniche
Elle remplace peu à peu les différentes sortes de gabares.Les péniches survivent jusque dans les années 1970 pour draguer la rivière et transporter les sables et graviers.

Pour le trafic en amont, les Couralins, chargés dans le port de Libourne, remontaient le fleuve, utilisant la marée jusqu’à Castillon. Ensuite c’était le halage qui les menait jusqu’en Haute Dordogne. Sur le chemin de halage, les bouviers remorquaient le bateau avec leurs bœufs sur une « tire » d’environ 6 km avant de changer l’attelage. En utilisant les relais du port de Libourne, la navigation fluviale faisait participer le pays foyen à un commerce inter-régional, voire international.
